“MOTO GP” 2023.

“You cannot claim to have seen something until you have photographed it.” - Emile Zola

Take a photograph in order to understand, to see more clearly and in a different way.
The creation of a photograph gives a chance to have a “second glance”, to analyze an object, a situation and
to reveal details that might have been missed in the first place.

This consideration goes far beyond the functionality of the object and its place in the collective imaginary.
Through photography, in the manner of Ready-made, it is diverted from its initial function to
put forward its only plastic qualities and make it an object of contemplation.

Made unusable in its original function to become only a composition of shapes and colors ready
to tend towards abstraction, the object is removed from any context that might give a clue to its true scale.
Indeed the subject is not a motorcycle but a miniature representation of it.

Only the “second glance” counts, as if a single observation could not be enough to apprehend the object as a whole.




“MOTO GP” 2023.


« On ne peut avoir réellement vu un objet tant qu’on ne l’a pas photographié » - Emile Zola

Photographier pour comprendre, pour mieux voir ou pour voir autrement. La prise de vue photographique
permet de poser un « second regard » et d’analyser un objet, une situation pour en déceler des éléments
qui auraient échappé en temps normal.

Cette analyse va bien au-delà de la fonctionnalité de l’objet et de la place qu’il occupe dans l’imaginaire collectif.
Au travers de la photographie, à la manière du Ready-made, il est détourné de sa fonction initiale
pour mettre en avant ses seules qualités plastiques et en faire un objet de contemplation.

Rendu inutilisable dans sa fonction première pour ne devenir qu’un assemblage de formes et de couleurs
prêt à tendre vers l’abstraction, l’objet est soustrait de tout contexte qui pourrait donner un indice sur son échelle réelle.
En effet, le sujet n’est pas une moto mais une représentation miniature de celle-ci.

Seul compte le  « second regard », comme si une seule et unique observation ne pouvait suffire à appréhender l’objet dans son ensemble.